
Célébration de la journée mondiale de la femme, nous fêtons celle qui donne la vie !
Conscientiser la femme en cette période lui dédiée, voilàcomment nous rendons hommage àcet être duquel découle l’humanité. Une campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus offerte en cadeau àla femme congolaise, la femme de Goma, voilàqui a marqué le début de cette période festive àl’hôpital HEAL Africa. Une conférence sur la ménopause, des actions caritatives menées par les femmes travaillant àHEAL Africa, des activités ludiques àl’honneur de la femme, nous fêtons celle qui donne la vie !
Célébrée le 08 Mars chaque année, la journée internationale de la femme raconte l’histoire des femmes ordinaires qui ont fait l’extraordinaire histoire des humains. Ses origines sont placées dans la lutte menée par les femmes des siècles et décennies passés en quête de leur participation àla vie de la société au même diapason que les hommes. Leurs efforts ont abouti àdes décisions capitales grâce auxquelles nous, nous fêtons celle qui donne la vie !
La promotion du genre est l’une des priorités de HEAL Africa. La femme joue un rôle central dans la vie de la famille en Afrique. Ceci fait d’elle la pièce motrice du développement de nos communautés. En cette femme nous voyons ce vase inversé, mais qui ne déverse jamais son contenu, ce contenu qui constitue l’essentiel de l’alimentation de toute vie humaine nouvellement établie sur terre. Pour cela aussi, nous fêtons celle qui donne la vie !
Elle est au centre de nos activités, cette femme que nous fêtons aujourd’hui !
Au commencement était une femme, et cette femme portait un nom : Lyn Lusi. Conjugués avec ceux d’un grand visionnaire, ses efforts ont créé une structure au service de la femme congolaise. Depuis plusieurs décennies déjà, HEAL Africa est aux cotés de la femme meurtrie, cette femme dont l’honneur a été sapé par la barbarie de sa descendance. Les fruits de son labeur rallument l’espoir de cette femme que nous fêtons aujourd’hui !
Longtemps utilisé comme arme de défoliation face àla paix qui se recherche encore dans la partie Est de la RD Congo, le viol a poussé la femme dans les retranchements les plus déshonorants qui soient. Deux fois de suite veuve en aval des massacres dans la région de Beni, une femme s’est dernièrement interrogé, « reste-t-il encore le moindre avantage au fait d’être femme au Congo ? » Pour tenter une réponse affirmative àcela, HEAL Africa s’applique àredorer ce blason terni par la guerre dans ses divers sites WAMAMA SIMAMENI àtravers des formations vocationnelles visant l’autonomisation de cette femme que nous fêtons aujourd’hui.
La misère prive la femme congolaise de son droit, celui de donner la vie dans une structure sanitaire appropriée. Elle en perd le contrôle de sa miction, et retourne donc àce stade où l’humain porte des couches, disons des serviettes car elle ne peut se taper le luxe des couches. Par le concours de ses partenaires, HEAL Africa lui apporte les soins dans son environnement, et cela depuis un bon bout de temps. « Elle n’a pas pu obtenir cinq dollars américains pour accoucher dans un hôpital, ne lui en demandons pas cinq cents pour obtenir réparation », a toujours clamé Dr Justin Paluku, gynécologue-obstétricien et chirurgien des fistules àHEAL Africa. Nous réparons celle que nous fêtons aujourd’hui !
Des activités ludiques et caritatives pour marquer le mois de la femme
« De la manière que nous possédons une réaction de stress, nous y répondons par une réaction de relaxation", avance en quelques sortes le National Center for Complementary and Alternative Medicine des Instituts américains de la santé. A longueur des journées, elle travaille àl’amélioration des conditions de vie de ses pairs, s’y dévoue corps et âme. Suivant cette logique, des jeux, concours, et danse ont été organisés pour revitaliser le dévouement de ces battantes dames et, ainsi, arroser le mois de la femme.
Etant un hôpital de niveau tertiaire, HEAL Africa reçoit des cas gynécologiques compliqués, des enfants nés prématurés provenant d’autres structures sanitaires de la région, des traumatismes et malformations de tout genre qui, pour la plupart, frappent des familles démunies. Unissant ses efforts àceux des autres organisations de Goma, HEAL Africa a volé àl’aide de ces personnes en besoin, sans le moindre sou pour répondre àun certain degré des situations auxquelles elles font face, cela dans l’idée de répandre ce sourire tout le long du mois de la femme.
Par dizaines, des femmes nous arrivent en pleurs parce qu’elles ont été violées. Chaque année elles se comptent par milliers, ces femmes qui subissent honte, stigmatisation, et déshonneur, parce que les normes sociales y trouvent des excuses. Sur une base journalière ces femmes médecins, infirmières, assistantes psychosociales, bref, cette femme qui travaille àHEAL Africa côtoie la peine de ses semblables oppressées, la touche, et en ressort affectée. Il convient donc de lui réserver un traitement reposant visant de lui alléger un tant soit peu cette misère contre laquelle elle se bat sans cesse. Son sourire n’en serait que le plus illuminé au cours de ce mois de la femme