
HEAL Africa et CBM assistent 240 ménages sinistrés du Nyiragongo
Avec son partenaire traditionnel CBM, HEAL Africa a porté assistance à240 ménages sinistrés de la dernière éruption en date du volcan Nyiragongo. Ceux dont les maisons et biens divers ont été consumés durant la coulée de lave, les ménages ayant accueilli plus de six personnes sinistrées de l’éruption, les personnes de troisième âge, femmes enceintes et personnes handicapées, bien des habitants des sites les plus touchés se sont retrouvés dans les recoins les plus sombres de la vulnérabilité en aval de l’éruption volcanique du 22 Mai dernier àGoma.
Servis àHEAL Africa, les bénéficiaires sont venus des territoires et quartiers les plus affectés. L’évacuation de certains quartiers de la ville de Goma ayant fait suite àla coulée de lave, plusieurs familles se sont retrouvées dans les camps des déplacés àSake, Minova, Rutshuru, Kiwanja et même àGisenyi, au Rwanda voisin.
Une instruction du gouvernement a, en marge du retour des déplacés, interdit la reconstruction de maisons d’habitation sur le site de l’éruption. Du coup, ces ménages qui ont eu leurs maisons consumées par la lave se sont retrouvés, pour la plupart, dans des camps. Certains autres ont trouvé refuge dans des familles d’accueil.
Tombée en pleine période trouble de la pandémie àcoronavirus, cette calamité relative àl’éruption du Nyiragongo a rendu le quotidien de toute une population encore plus difficile. « Comment payer les soins pour mon enfant souffrant pendant que je n’ai pas su lui trouver àmanger ? » s’est interrogé un sinistré revenu àGoma àpartir du village Sake, où il s’était réfugié avec sa femme et ses 8 enfants.
« J’ai perdu ma maison et ma boutique pendant l’éruption volcanique. Dans le camp où nous nous sommes retrouvés par la suite, j’éprouve d’énormes difficultés ànourrir ma famille », s’enquit un autre lors des travaux d’identification des bénéficiaires, en amont de l’assistance portée.


En cette période critique post-éruption où le quotidien des habitants de Goma et alentours est devenu plus rude sous l’emprise de la Covid-19 la moindre assistance, de quelque nature que ce soit, est souhaitable. « Il est plus que grand temps de joindre nos efforts dans l’amélioration des conditions générales des sinistrés de l’éruption du Nyiragongo », a déclaré le chef d’un quartier quasiment balayé par la lave, présent àl’activité. C’est dans l’objectif d’assurer la réinsertion socio-économique des sinistrés que, bien qu’en partie, cette assistance a été menée.